Au Conseil départemental, Geneviève Girard s’en prend aux droits des femmes et des familles

Le 27 février, lors du débat d’orientation budgétaire, le Conseil départemental de la Drôme a annoncé la fermeture de sept centres de santé sexuelle qu’il gère (Pierrelatte, Hauterives, Saint Jean en Royans, Livron-Loriol, Valence-Mélies, Die, Portes-lès-Valence au 2, Rue Simone Veil) et la baisse du budget accordé à la planification familiale qui verra le Planning familial être privé de subventions avec pour conséquences un recul de la prévention des violences sexuelles et conjugales et la prise en charge des victimes .

C’est une décision politique à laquelle Geneviève Girard, conseillère départementale de droite, y a pleinement souscrit, sans lever le petit doigt. C’est inadmissible !

Les élus de Portes Citoyenne dénoncent une telle décision qui concerne des questions aussi importantes que la contraception, la prévention, la lutte contre les violences et la santé sexuelle des Drômois-ses. Des lieux où se déroulent des consultations avec sage-femme ou médecin, des entretiens avec une conseillère conjugale, gratuits et confidentiels ou encore des permanences de santé sexuelle ouvertes aux jeunes.

Un rassemblement réunissant professionnels, associations, élu-es de gauche a été organisé vendredi 28 mars à l’appel de la CGT et de la FSU devant les grilles du Conseil départemental pour dénoncer cette décision inique.et exiger son annulation. Jean Michel Bochaton et Pierre Trapier y ont participé au nom de Portes Citoyenne pour que les droits des femmes et des familles soient pris en compte et respectés et que Geneviève Girard, vice-présidente du Conseil départemental revienne à la raison.

Pierre Trapier, Agnès Pagès, Jean-Michel Bochaton, Marie-Jo Bayoud-Torrès, Hélène Pinet,
conseillers municipaux d’opposition, pour le groupe « Portes Citoyenne »