Aujourd’hui, des dizaines de milliers de réfugiés ukrainiens arrivent en France dans leur exil forcé. De nombreuses villes et villages ont déjà eu l’occasion d’accueillir au cours de leur histoire des victimes de guerre ou de la misère. Les élus de Portes Citoyenne s’inscrivent dans cette solidarité, qu’elle soit matérielle ou financière, mais il faut de toute urgence aller plus loin pour accueillir des réfugiés.
En proposant la mise en place d’un dispositif local associant Mme le maire, les élus, les habitants, les associations, visant à faire un inventaire précis des logements vacants sur la commune, lors du dernier conseil municipal, nous nous sommes fait renvoyer sur les roses !
Pourtant un dispositif d’accueil coordonné permettrait d’avoir la visibilité sur l’offre d’hébergement et ainsi de l’organiser car si cet accueil a vocation à faire face à des situations d’urgence, il doit toutefois pouvoir être assuré sur une période relativement longue.
La guerre en Ukraine suscite beaucoup d’émotion, mais au-delà des bons sentiments, nous devons nous engager dans une démarche inédite de solidarité afin d’accueillir en toute dignité les réfugiés. Une telle démarche se construit localement. Cela commence par le recensement de logements vides ou tout autre lieu disponible. Il s’agit d’un devoir humanitaire.
Alors que le flux de réfugiés ukrainiens s’élève à plus de 5,2 millions de personnes, dont 2,5 millions d’enfants selon l’UNICEF, il est bien sûr utile de leur envoyer un message fraternel mais les réfugiés ukrainiens doivent savoir pouvoir compter sur nous pour les accueillir le moment venu.
Pierre Trapier, Agnès Pagès, Jean-Michel Bochaton, Marie-Jo Bayoud-Torres, Hélène Pinet, conseillers municipaux d’opposition, pour le groupe « Portes Citoyenne »
