L’augmentation des tarifs du gaz, de l’électricité ou encore des carburants est une nouvelle ponction de notre pouvoir d’achat. Alors que la hausse des dividendes versées aux distributeurs d’énergie ne cesse de progresser, le prix du gaz n’en finit plus de s’enflammer, avec une nouvelle hausse de 12 % ce 1er octobre.
Depuis 2006, la facture de gaz a gonflé de 142 % ! Quant au tarif réglementé de l’électricité, il a augmenté en 10 ans de près de 60 % et une forte hausse est encore prévue en février 2022 ! Le prix des carburants pratiqués à la pompe se sont également envolés pour arriver à un niveau supérieur à ceux qui avaient contribué à déclencher la colère des gilets jaunes.
On assiste à un double racket. D’un côté, les factures explosent, de l’autre depuis la privatisation de GDF en 2004 et l’ouverture à la concurrence d’EDF en 2007, on finance avec notre argent l’accès des fournisseurs privés au marché de l’énergie. Ces derniers s’en mettent plein les poches…Ça suffit ! Nous avons besoin d’actes forts comme la baisse des taxes ou encore de la TVA pour les produits de première nécessité. Le nombre de familles en situation de précarité énergétique, représente aujourd’hui près de 3,5 millions de personnes en France.
Une réalité intenable que vivent aussi beaucoup de familles portoises, ce qui n’émeut toujours pas la majorité municipale. Ces augmentations de tarifs devraient portant réveiller les consciences : l’énergie est un bien commun. Refonder un grand service public de l’énergie, seul capable d’assurer l’indépendance énergétique de la France et de maîtriser les coûts et donc les tarifs, serait une mesure sociale indispensable.
Pierre Trapier, Agnès Pagès, Alain Sivan, Marie-Jo Bayoud-Torres, Hélène Pinet, conseillers municipaux d’opposition, pour le groupe « Portes Citoyenne »