L’outrage et le mépris

Le macronisme moribond a choisi le RN pour béquille et la droite conservatrice comme couverture de survie. Jusqu’au bout, le Président de la République, malgré sa défaite et le rejet de sa politique, a cherché par tous les moyens à contourner la gauche arrivée en tête aux élections législatives. La droite, adoubée par Marine Le Pen, s’installe à Matignon.


Emmanuel Macron a fait le choix de la continuation. Celui de la politique pour les riches. Une politique antisociale, ultra libérale, patriarcale, ou au déni démocratique s’est substitué le mépris manifeste du verdict des urnes. L’objectif de l’Élysée était clair : maintenir son cap, coûte que coûte. Il vient de l’obtenir de la plus piteuse des manières en nommant Michel Barnier, ex-poids lourd de la Commission européenne, chantre de l’austérité, pour diriger le gouvernement.


Homme de droite, membre du parti Les Républicains, le nouveau Premier ministre, ancien ministre de Balladur et de Sarkozy, traîne derrière lui cinquante années de vie politique au service de l’austérité budgétaire. Récemment, il s’est découvert une farouche aversion pour l’immigration, ce qui explique la bienveillance du RN à son égard. Il s’est même fait remarquer en plaidant pour l’augmentation de l’âge de la retraite à 65 ans et contre l’augmentation des salaires, évitant de remettre en cause les 60 milliards de cadeaux fiscaux que Macron a offert depuis 7 ans aux plus riches et aux actionnaires. Le monde du travail sait à quoi s’attendre !


Portes Citoyenne et ses élu-es ont choisi leur camp. Ce n’est pas un scoop ! Nous serons aux côtés de toutes les mobilisations pour la démocratie et la justice sociale.


Pierre Trapier, Agnès Pagès, Jean-Michel Bochaton, Marie-Jo Bayoud-Torrès, Hélène Pinet,
conseillers municipaux d’opposition, pour le groupe « Portes Citoyenne »