Les diatribes répétées de Geneviève Girard accusant les élu-es de Portes Citoyenne de surfer sur « le monopole du cœur » prêtent plutôt à rire. Nous ne nous insurgerons jamais contre toute forme de solidarité mais, regardons les choses en face pour ne pas confondre solidarité et justice sociale.
Prenons le cas du milliardaire du luxe à qui G. Girard accorde le crédit de la générosité. Calculette en main, son don de 10 millions d’euros pour les Restos du Cœur représente une obole de… 5 euros en proportion de son immense fortune…
Soyons sérieux, si cette rentrée a rimé avec une nouvelle fermeture de classe sur la commune, la sérénité affichée de Madame la maire, qui ne connaît pas les fins de mois difficiles (loin de là !) ne procède d’aucune analyse. L’inflation s’affirme être un formidable moyen d’enrichissement pour une minorité. A commencer par les géants du CAC40 qui ont cumulé des bénéfices nets de plus de 81 milliards pour les six premiers mois de l’année. L’inflation rapporte tellement que le meilleur moyen de s’enrichir pour les grandes entreprises est de la fabriquer !
Pendant ce temps, rien n’ébranle la quiétude de Madame le maire et de sa majorité. Fin juillet, l’Insee publiait une note révélant qu’en France métropolitaine, 9 millions de personnes étaient en situation de précarité matérielle et sociale et 20 millions en situation de précarité alimentaire. Portes-lès Valence n’échappe pas à cette réalité mais G. Girard préfère surfer sur le mensonge et l’indifférence, à l’image de son refus de travailler à la création d’un Centre de Santé Public pour répondre à la désertification médicale.
Pierre Trapier, Agnès Pagès, Jean-Michel Bochaton, Marie-Jo Bayoud-Torres, Hélène Pinet, conseillers municipaux d’opposition, pour le groupe « Portes Citoyenne »