Le 8 mars pour exiger l’égalité

Le 8 mars, c’est la journée de lutte internationale pour les droits des femmes. L’occasion de rappeler que les inégalités au travail comme dans la vie, perdurent entre les femmes et les hommes. Et il est temps que ça cesse !

C’est aussi une journée de solidarité avec les femmes du monde entier contre les idées d’extrême droite, sexistes et patriarcales.

Lors des dernières grandes mobilisations contre la réforme des retraites, les questions des faibles pensions des femmes et des inégalités salariales ont été pointées. De même, l’épidémie de Covid a aussi mis en lumière les métiers du soin et du lien occupés majoritairement par des femmes. Les emplois les plus mal payés ! La précarité s’écrit au féminin : les assistantes maternelles, les employées de maison, les aides à domicile à plus de 80 % sont des femmes. A tous points de vue, les femmes sont les premières à souffrir de l’affaiblissement des services publics.

De plus, les tâches domestiques et familiales leur incombent le plus souvent et les violences sexistes et sexuelles persistent.

Main dans la main, capital et patriarcat tirent profit des femmes et de leur travail. C’est pourquoi, Portes Citoyenne s’engage à mener la bataille avec les syndicats et les associations féministes pour que la France et l’Europe rendent effective l’égalité des droits des femmes en matière de salaire, de conditions de travail, d’évolution professionnelle.

En ce 8 mars, nous avons soutenu l’appel unitaire des syndicats et les revendications du collectif « Grève féministe » qui a été organisé dans de nombreuses entreprises, en cette journée internationale des droits des femmes.

Pierre Trapier, Agnès Pagès, Jean-Michel Bochaton, Marie-Jo Bayoud-Torres, Hélène Pinet,
conseillers municipaux d’opposition, pour le groupe « Portes Citoyenne »